Marou: faiseurs de Chocolat de luxe au Vietnam

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Saviez-vous que le cacao avait été introduit au Vietnam à la fin du 19ème siècle par les français, puis abandonné par les mêmes français par manque de productivité?

Dans les années 80, après les guerres, la production de cacao a repris lentement au Vietnam et ce n’est qu’en 2011 que deux français issus de la Pub et des finances, tous les deux, désireux de réinventer leurs vies, découvrent les fèves de cacao du Vietnam et décident de se lancer dans l’aventure. Ils sillonnent les cacaoyères du pays et sélectionnent les fèves les plus belles.

Aujourd’hui, les faiseurs de chocolat Marou, Samuel Maruta et Vincent Mourou vendent leurs chocolats dans les meilleures épiceries du monde, issus de fèves de cacao bio du delta du Mékong puis fabriqués à Saigon.

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C’est au salon du prêt-à-porter que j’ai fait leur connaissance. Les boutiques de mode évoluant vers des « life-style concept-stores » où l’on trouve tout ce qui touche à l’art de vivre branché, Marou y avait toute sa place. Nous avons discuté un moment, nous venions d’atterrir à Charles de Gaulle en provenance de 7 mois en Asie du Sud Est. On avait des choses à se raconter. J’ai beaucoup aimé cette rencontre, légèrement décalée dans un salon de la mode. J’aime les histoires de changements de vie, de découvertes d’autre chose, ailleurs, loin des habitudes et du cadre sociale.

Oui, ce fut difficile de choisir parmi leurs tablettes. J’ai choisi le chocolat noir Tien Giang à 80%, dont l’emballage a été designé par la revue ultra branchée londonienne Wallpaper, pour le chocolat noir à 80%; dont je suis addicte, mais aussi pour l’emballage visuellement équilibré tout comme leur chocolat l’est d’un point de vue gustatif. (Emballage qui finira sa vie dans mon carnet de voyage)

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Cette rencontre a renforcé mon envie de creuser ma connaissance, très légère, de la fabrication du chocolat. J’ai hâte d’aller au Vietnam et de pouvoir en savoir plus, prendre des photos et vous raconter tout cela. J’aime les ateliers de fabrication, voir un produit s’élaborer peu à peu.

Si en ce moment je suis en France pour les salons, je repars bientôt pour l’Inde. Nous espérons aller au Vietnam et ils nous ont: « quand vous serez au Vietnam, venez nous voir. »  On a échangé nos cartes de visite. Sûre que l’on viendra!

J’aime cet esprit d’entreprise, cette prise de risque, cette capacité à se réinventer et à partir vers d’autres chemins, cette créativité et le bon goût esthétique et gustatif qui se dégagent de cette marque de chocolat.

Vous voulez en savoir plus?

Où acheter le chocolat Marou en France?

Si vous croisez une tablette, laissez-vous tenter! Pour découvrir leur gamme clic ici

L’histoire

Je suis à Koh Samui en Thailande et je me souviens…

Comme vous avez dû le voir si vous suivez mon Facebook, je suis en « stand by » sur l’île de Koh Samui », en Thailande. Mon mari et ma fille, Victoire ont contracté le virus de la dengue. Nous sommes depuis quelques jours au Bangkok Hospital. Un hôpital qui n’a rien à voir avec les nôtres [clic ici je vous fais découvrir à quoi ressemble un hôpital international en Thailande].

Je viens de recevoir un message d’un endroit où nous avons séjourné en Thailande. « Nathalie, nous avons un client allergique au gluten qui vient et on aimerait lui faire des trucs sympas sans gluten et avoir des conseils ».

Je lui joins les 3 recettes tests de mon livre « tout le monde aime mes cakes sans gluten », je lui recommande d’aller sur amazon pour télécharger tout de suite et gratuitement l’extrait de mon livre, elle aura accès à pas mal de conseils. Je lui recommande d’en savoir plus sur le degré d’allergie de son client, puis je parcours mon blog.

Là, je retombe sur mes article de l’an dernier quand à peu près à la même époque démarrait la saison 1 du meilleur pâtissier de M6.

Gourmande, j’avais envie de tout goûter, téméraire, je me suis lancée dans des expérimentations, sans gluten. La tarte conversation de Mercotte, le bavarois et le baba au rhum sans gluten n’avaient plus de secrets pour moi. Gourmande des mots, je m’étais délectée à raconter ces sympathiques moments où le seul meilleur pâtissier remportant l’étape, c’était moi, seule dans ma cuisine.

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Tom Kha Kai – l’éveil des sens [Thailande]

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Dimanche 10 novembre 2013, à l’heure du repas il fait 32°C sur la plage de Hinkong sur l’île de Koh Phangan. Le Nest 89 est un petit restau qui sert une excellente cuisine thaï. Sur la carte , du Tom Kha kaï soit « soupe aux herbes et au lait de coco » un plat traditionnel Thailandais que j’adore. On peut le choisir végétarien, avec du poulet ou aux fruits de mer. Cela va faire 3 semaines que nous sommes en Thailande, il fait chaud, le taux d’humidité fricote avec les 90% mais, de la soupe je mangerai. Ce fut presque exclusivement mon alimentation il y a quelques années quand nous étions venus une dizaine de jours du sur l’île de Koh Yao Yai et que j’avais appris astuces, secrets et conseils pour faire des gâteaux à base de farine de riz légers et moelleux. Cela avait boosté mon inspiration, une fois chez moi, j’avais réécrit toutes mes recettes de cakes. Ce voyage avait été le déclencheur de l’écriture de mon livre « tout le monde aime mes cakes sans gluten »

Cette soupe c’est l’éveil des sens, la pâmoison des papilles. Tout d’abord il y a le lait de coco qui a une légèreté, un goût subtil que n’ont pas les laits de coco en conserve, puis immédiatement arrivent les herbes et autres parfums: le galanga frais, ce rizhome, une fois  coupé en morceaux ressemble à du navet ou de la pomme de terre mais quand on croque dedans…aïe, il donne du caractère à la soupe, la citronnelle toujours aussi aromatique et parfaite coupée en bâtonnets et les feuilles de kafir dont la présence vous rappellent immédiatement que vous êtes en Asie du Sud Est. Je laisse ces trois ingrédients au bord de mon assiette, ils sont là pour parfumer mon bouillon. Puis viennent les carottes, joliment découpées et les fruits de mer seiche et gambas essentiellement. Le cuisinier me propose du riz nature, cuit à la vapeur, je ne peux pas m’empêcher d’en verser dans ma soupe. Que c’est bon! Je déguste, je profite de chaque cuillérée, je ne veux pas que ce moment finisse…je suis addict!

D’après les nouvelles que j’ai eu de France, le froid envahi le pays, alors…pensez au Tom Kha Kaï.  Alors, non, je n’ai pas la recette, mais dès que je l’aurai je la partagerai sur ce blog avec vous. J’en ai vu sur internet, petit détail important, ma soupe était « no spicy » c’est à dire sans piment, je n’ai pas pris de risque, les thailandais n’ont pas la même résistance au chilli que nous. Une dernière chose, cette soupe est sans gluten, prenez soin tout de même de vérifier que l’idée saugrenue d’ajouter je ne sais quel épaississant ou autre colorant contenant du gluten.

Vidéo en immersion au restau-robot de Tokyo? On vous explique tout!

On pensait trouver des restaurants à sushi à tous les coins de rues et bien sachez que trouver des sushis à Tokyo, ce n’est pas si facile que cela.

Trop contents de tomber un, nous sommes entrés par hasard dans le restaurant à sushi du 23eme siècle. C’est plus qu’un fast food car il n’y a même plus de serveur. Rapide, économique et super bon. Par contre niveau lien social…bref, mieux vaut y aller avec sa tribu.

Nous, on s’est bien amusés et regardez la fin de cette vidéo, je crois que Fabien a bien aimé aussi, le reflexe de pavlov en direct live.

Je vous emmène sur le marché, en Thailande

– » Si cela vous dit de venir avec moi, demain je vais sur le marché de Thongsala, je pars à 8 heures. »

– « Ah oui! Ca m’interesse, bien sûr! »

Clotaire est un  jeune chef français, tout récemment arrivé à Koh Phangan. Il prépare de délicieux repas à la demande pour les clients de Coconut lane villas, où nous louions une très jolie maison, en Thaïlande. Il m’a gentiment proposé de l’accompagner sur le marché et moi, j’aime visiter les marchés, cela donne un bon aperçu de la vie sur place. Peut-être que je me trompe, mais se promener sur un marché, c’est un un bon moyen pour ressentir le savoir-vivre de la ville, la relation entre les gens, l’ambiance… Sur le marché de Thongsala vous ne croisez pas de Farangs (c’est le nom donné aux étrangers blancs en Thailande), à part Clotaire qui vient y faire une partie de ses courses, la partie fruits et légumes. Pour la viande et le poisson, il a ses adresses où les conditions d’hygiènes sont plus proches des normes qu’il a apprises en école de cuisine. J’ai pris des photos, j’ai filmé (le film est en cours de montage!) et j’ai posé des questions. Le film est en cours de montage, c’est la première fois que je fais une voix off, et ça me prend du temps! En attendant, si vous ne l’avez pas encore vue, voici ma vidéo « a postcard from Koh Phangan » .

dukus

dukus

fruits du dragon

fruits du dragon

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

requins

requins

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

je crois que se sont des tripes!

je crois que se sont des tripes!

seiches séchées

seiches séchées

petites aubergines

petites aubergines

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

crapauds

crapauds

rats sous vide

rats sous vide

Moules vert flashy - Mytilus smaragdinus

Moules vert flashy – Mytilus smaragdinus

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

combava ou kumbawa

combava ou kumbawa

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

ramboutan

ramboutan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

poivre

poivre

chilli

chilli

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

marché de Koh Phangan

Oeufs roses et herbes

Oeufs roses et herbes

 

marché de Koh Phangan

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