Le tuk tuk te déposes à Chinatown. Tout grouille autour de toi. Le bruit des voitures, des gens, pour attirer le chanland les vendeuses de tickets de loto ont enregistré leurs voix recrachées en boucle des portes voix nasillards, tu découvres les odeurs, parfois éprouvantes mais souvent appétissantes. Les tables bancales des boui-bouis sont prises d’assauts, il est l’heure de dîner. Service rapide, les plats sont délicieux. 350 baths , c’est l’addition pour 4 soit 2 euros par personne pour une cuisse de canard avec du riz, des légumes et une boisson. La serveuse est sympa, elle s’emmêle un peu au moment de te rendre la monnaie, n’en rend pas assez, puis beaucoup trop. Un joli sourire et des excuses. Tu rentres à l’hôtel. Tu frôles les étales des vendeurs de jus de grenade, d’orange citrus, de fraises disposées joliment une à une dans des sachets transparents. Côté présentation, Hédiard et Fauchon n’ont qu’a bien se tenir.
Tu te couches, des images, des bruits et des sourires plein les yeux. OFF.
Comme vous avez dû le voir si vous suivez mon Facebook, je suis en « stand by » sur l’île de Koh Samui », en Thailande. Mon mari et ma fille, Victoire ont contracté le virus de la dengue. Nous sommes depuis quelques jours au Bangkok Hospital. Un hôpital qui n’a rien à voir avec les nôtres [clic ici je vous fais découvrir à quoi ressemble un hôpital international en Thailande].
Je viens de recevoir un message d’un endroit où nous avons séjourné en Thailande. « Nathalie, nous avons un client allergique au gluten qui vient et on aimerait lui faire des trucs sympas sans gluten et avoir des conseils ».
Je lui joins les 3 recettes tests de mon livre « tout le monde aime mes cakes sans gluten », je lui recommande d’aller sur amazon pour télécharger tout de suite et gratuitement l’extrait de mon livre, elle aura accès à pas mal de conseils. Je lui recommande d’en savoir plus sur le degré d’allergie de son client, puis je parcours mon blog.
Là, je retombe sur mes article de l’an dernier quand à peu près à la même époque démarrait la saison 1 du meilleur pâtissier de M6.
Gourmande, j’avais envie de tout goûter, téméraire, je me suis lancée dans des expérimentations, sans gluten. La tarte conversation de Mercotte, le bavarois et le baba au rhum sans gluten n’avaient plus de secrets pour moi. Gourmande des mots, je m’étais délectée à raconter ces sympathiques moments où le seul meilleur pâtissier remportant l’étape, c’était moi, seule dans ma cuisine.
Dimanche 10 novembre 2013, à l’heure du repas il fait 32°C sur la plage de Hinkong sur l’île de Koh Phangan. Le Nest 89 est un petit restau qui sert une excellente cuisine thaï. Sur la carte , du Tom Kha kaï soit « soupe aux herbes et au lait de coco » un plat traditionnel Thailandais que j’adore. On peut le choisir végétarien, avec du poulet ou aux fruits de mer. Cela va faire 3 semaines que nous sommes en Thailande, il fait chaud, le taux d’humidité fricote avec les 90% mais, de la soupe je mangerai. Ce fut presque exclusivement mon alimentation il y a quelques années quand nous étions venus une dizaine de jours du sur l’île de Koh Yao Yai et que j’avais appris astuces, secrets et conseils pour faire des gâteaux à base de farine de riz légers et moelleux. Cela avait boosté mon inspiration, une fois chez moi, j’avais réécrit toutes mes recettes de cakes. Ce voyage avait été le déclencheur de l’écriture de mon livre « tout le monde aime mes cakes sans gluten »
Cette soupe c’est l’éveil des sens, la pâmoison des papilles. Tout d’abord il y a le lait de coco qui a une légèreté, un goût subtil que n’ont pas les laits de coco en conserve, puis immédiatement arrivent les herbes et autres parfums: le galanga frais, ce rizhome, une fois coupé en morceaux ressemble à du navet ou de la pomme de terre mais quand on croque dedans…aïe, il donne du caractère à la soupe, la citronnelle toujours aussi aromatique et parfaite coupée en bâtonnets et les feuilles de kafir dont la présence vous rappellent immédiatement que vous êtes en Asie du Sud Est. Je laisse ces trois ingrédients au bord de mon assiette, ils sont là pour parfumer mon bouillon. Puis viennent les carottes, joliment découpées et les fruits de mer seiche et gambas essentiellement. Le cuisinier me propose du riz nature, cuit à la vapeur, je ne peux pas m’empêcher d’en verser dans ma soupe. Que c’est bon! Je déguste, je profite de chaque cuillérée, je ne veux pas que ce moment finisse…je suis addict!
D’après les nouvelles que j’ai eu de France, le froid envahi le pays, alors…pensez au Tom Kha Kaï. Alors, non, je n’ai pas la recette, mais dès que je l’aurai je la partagerai sur ce blog avec vous. J’en ai vu sur internet, petit détail important, ma soupe était « no spicy » c’est à dire sans piment, je n’ai pas pris de risque, les thailandais n’ont pas la même résistance au chilli que nous. Une dernière chose, cette soupe est sans gluten, prenez soin tout de même de vérifier que l’idée saugrenue d’ajouter je ne sais quel épaississant ou autre colorant contenant du gluten.
On pensait trouver des restaurants à sushi à tous les coins de rues et bien sachez que trouver des sushis à Tokyo, ce n’est pas si facile que cela.
Trop contents de tomber un, nous sommes entrés par hasard dans le restaurant à sushi du 23eme siècle. C’est plus qu’un fast food car il n’y a même plus de serveur. Rapide, économique et super bon. Par contre niveau lien social…bref, mieux vaut y aller avec sa tribu.
Nous, on s’est bien amusés et regardez la fin de cette vidéo, je crois que Fabien a bien aimé aussi, le reflexe de pavlov en direct live.