A propos miss no gluten

Bloggueuse, auteur et autres choses sympas. a publié 7 livres de cuisine publiés aux éditions de la Martinière + 1 ebook "Tout le monde aime mes cakes sans gluten"

Etre à Bali et manger sainement…enfin!

balisalade

salade de choux et d’avocat à l’huile d’olive toute simple

Me voilà à Bali, oui, encore Bali, car j’aime tout particulièrement cette île, surtout à cette période. Aller à Bali au mois d’Avril c’est comme visiter l’Europe en Juin ou en Septembre. Il fait beau, il fait même chaud (31°C) mais ce n’est pas la très haute saison. On peut donc négocier les prix, aller dans de super endroits difficilement accessibles en pleine saison et circuler également plus facilement.

Après presque un mois et demi en Inde où il fut assez compliqué de m’alimenter, je goûte au plaisir de faire le marché, de préparer les repas et de manger des salades et même… de mettre du fromage dans mes salades.

En Inde, à moins d’avoir un système gastrique digne d’un sanibroyeur, il vaut mieux faire attention à ce que l’on mange. Au début du séjour ce fut compliqué. Je m’alimentais de chapatis me disant qu’au moins, je ne choperai pas d’amibes ou autres réjouissances que vous réservent l’Inde.  J’ai donc commencé à gonfler, gonfler, gonfler associé à mes douleurs habituelles dûes au gluten, j’ai dû changer ma stratégie alimentaire. Je me suis rabattue sur le riz au cumin le midi, et la raita, un yaourt au légumes le soir. Ce n’est que le jour où nous avons été invités  à Jaipur dans un endroit très chicos que je me suis dit « waouw des tomates mozza, ici je peux relâcher ma parano alimentaire, je suis en terrain sûr ». J’ai passé la journée suivante au lit à me maudire.

Ici à Bali, je n’hésite pas à acheter des Satay (brochettes grillées) dans la rue, à manger des légumes, des fruits et bonheur de l’île à boire de délicieux jus de fruits, passion, mangue, banane, goyave qui me transportent de bonheur. Le pied, quel sentiment de liberté je ressens ici!

Vraiment, j’aime Bali!

Stylisme culinaire en Thailande

J’aime beaucoup le stylisme des plats dans des endroits raffinés en Asie, notamment en Thailande et en Indonésie. Il y a toujours un petit détail coquet, qui éveille les papilles et inspire notre créativité.

Ce sont les photos d’une revue Thailandaise de Koh Samui. Les chefs ne sont pas tous Thai, ils viennent aussi d’Europe ou d’Australie. J’aime les couleurs, l’utilisation toute simple de pétales de rose. Ces photos m’ont donné plein d’idées à adapter avec nos produits, nos matières premières.

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poisson

brochettes

thon

couronne

Et vous, ça vous ouvre le chakra de la créativité? 🙂

A bientôt, ailleurs en Asie!

 

Cake au rapadura sans gluten de Marlette [test]

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J’ai été faible …. faible et gourmande…[soupirs, longs soupirs].

J’ai failli, oui, oui j’ai succombé, oui je suis tombée sous le charme du packaging réussi de Marlette, à la promesse de gourmandise  du nom « cake au rapadura au sucre de canne complet » à l’assurance santé  » préparation bio – sans gluten  » et à la curiosité, oui à la curiosité…

sansgluten

Et pour quelqu’un qui a écrit un livre qui s’appelle « Tout le monde aime mes cakes sans gluten » 50 recettes salées et sucrées, ça veut dire quelque chose.

Alors…

Est-ce qu’il est bon ce cake?

Oui, il est bon, le petit goût de rapadura et de sucre de canne est fort agréable. Il est légèrement croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Bref, il tient ses promesses gustatives.

coupe

Est-il facile à faire?

Oui, il suffit d’ajouter les oeufs, le lait et le beurre indiqués à la poudre du sachet et à verser le tout dans un moule à cake.

Est-ce que ça vaut le coup?

Là, je suis plus partagée. Le prix du sachet est entre 8€70 et 10€80, + 2 oeufs/ 0,80 cts 0,40 cts l’oeuf bio) 100 g de beurre bio environ 2 € , + 10 cl de lait bio env. 0,15 €, soit environ 13€60 le cake. Pour un cake pour 6 personnes, ça fait cher la part.  Avec à peine plus vous pouvez acheter la totalité des ingrédients qui composent le sachet mais en conditionnement de 500 g et faire 5 cakes.

Cette préparation est donc une question de moyens financiers ou de fréquence. Je m’explique.

  • Si vous n’utilisez des farines sans gluten qu’exceptionnellement (en l’occurrence de la farine de riz), ou si vous ne voulez pas avoir à chercher les différents ingrédients cette préparation vaut le coup d’être achetée, car elle est bien.
  • Si vous avez de la farine de riz, de la fécule de tapioca de la gomme de xanthane et de l’arrow root, vous pouvez faire exactement la même chose, pour beaucoup moins cher.

Si vous voulez des recettes de cakes…

Qu’il-y-a-t-il dans le sachet?

enregistrer

  • Composition : Farine de riz complet*, sucre de canne intégral Rapadura* (24%), sucre de canne blond*, farine d’arrow-root*, fécule de pomme de terre*, fécule de tapioca*, poudre à lever*, gomme xanthane, sel de l’île de Ré. (*) Issu de l’agriculture biologique. Garanti sans gluten. Fabriqué dans un atelier qui utilise des fruits secs et du sésame.

Cuisinons

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melange

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Enfournez 35 mn à 180°C

fini

 

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Délicieux sucre de palme en Birmanie

La route est droite, en pas trop mauvais état. Après les 20h passées dans le train de nuit cahotique entre Yangon et  Bagan, tout trajet nous semble être « business class ».

Nous sommes au centre de la  Birmanie, pardon, depuis 2010, en République de l’Union du Myanmar. Nous devrions atteindre Mandalay dans 6 heures si nous sommes chanceux, peut-être 10h si nous le sommes moins, pour parcourir environ 200 km.

Mon regard est attiré par de courtes échelles accrochées en haut de certains palmiers tout au long de la route.

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Puis, je commence à voir des zébus, genres de boeufs à bosse, qui tournent en rond, derrières eux souvent un enfant de 8/ 10 ans est posé sur une petite plate-forme tractée par l’animal.

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enfant

« Can you stop please? » je demande à notre chauffeur.

On s’approche. Il s’agit de fabriques à sucre de palme. Le travail, comme partout au Myanmar est extrêmement artisanal. Rien n’est motorisé, les constructions sont en bois. Ici tout se fait en famille.

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On nous explique très gentiment comment est faite la production. Ils sont auto-suffisants, c’est à dire qu’ils produisent tous les produits qu’ils utilisent et utilisent tout ce qui est utilisable dans chaque produit.

Je commence par découvrir les cacahuètes, cultivées dans le champs, puis torréfiées sur place dans des fours en terre qui fonctionnent au bois. Vous le saviez que les cacahuètes étaient des racines? Je ne m’étais jamais posée la question! Les cacahuètes en Birmanie ont la particularité d’être toutes petites et très croquantes. Elles sont délicieuses.

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Puis on nous montre comment est récolté le sucre de palmier. On a remarqué que souvent ce sont les femmes qui exécutent les travaux dits difficiles pour nous comme porter du poids, faire les routes, casser des pierres… Là il s’agit de monter en haut des palmiers qui atteignent jusqu’à 35 mts. Une fois en haut, il faut pratiquer à la machette des incisions sur une sorte d’épis (spadices), puis à fixer des pots en terre pour recueillir la sève qui s’en écoule.

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Cette sève est sucrée. Elle est consommée fraîche, mais elle est aussi mise à fermenter, pour produire du vin de palme puis après distillation du vin, de l’alcool.

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Ce jus de palme est également cuit de longues heure pour être transformé en une pâte  qui une fois refroidie, donne un pain de sucre non raffiné. Cette pâte est également mélangée à du coco, ou des cacahuètes on encore des graines de sésames pour faire de délicieux petits bonbons. Sont aussi confectionnés des bonbons sous forme de petits palets fins et friables appelés bonbons au tamarin qui sont du tamarin mélangé au sucre de palme. On en achètera souvent pour les offrir pendant notre voyage au Myanmar.

Sur mon blog de voyage http://www.365-days-in-paradise.com vous pouvez découvrir des photos et des vidéos de mon voyage de un an en Asie. J’espère bientôt pouvoir publier ma vidéo sur Mandalay (mon logiciel de montage bug comme un fou en ce moment). Vous pourrez y découvrir la récolte et les différentes productions à base de sucre de palme et plein d’autres jolies images sur  la route de Mandalay et sur la région.

 

Marou: faiseurs de Chocolat de luxe au Vietnam

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Saviez-vous que le cacao avait été introduit au Vietnam à la fin du 19ème siècle par les français, puis abandonné par les mêmes français par manque de productivité?

Dans les années 80, après les guerres, la production de cacao a repris lentement au Vietnam et ce n’est qu’en 2011 que deux français issus de la Pub et des finances, tous les deux, désireux de réinventer leurs vies, découvrent les fèves de cacao du Vietnam et décident de se lancer dans l’aventure. Ils sillonnent les cacaoyères du pays et sélectionnent les fèves les plus belles.

Aujourd’hui, les faiseurs de chocolat Marou, Samuel Maruta et Vincent Mourou vendent leurs chocolats dans les meilleures épiceries du monde, issus de fèves de cacao bio du delta du Mékong puis fabriqués à Saigon.

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C’est au salon du prêt-à-porter que j’ai fait leur connaissance. Les boutiques de mode évoluant vers des « life-style concept-stores » où l’on trouve tout ce qui touche à l’art de vivre branché, Marou y avait toute sa place. Nous avons discuté un moment, nous venions d’atterrir à Charles de Gaulle en provenance de 7 mois en Asie du Sud Est. On avait des choses à se raconter. J’ai beaucoup aimé cette rencontre, légèrement décalée dans un salon de la mode. J’aime les histoires de changements de vie, de découvertes d’autre chose, ailleurs, loin des habitudes et du cadre sociale.

Oui, ce fut difficile de choisir parmi leurs tablettes. J’ai choisi le chocolat noir Tien Giang à 80%, dont l’emballage a été designé par la revue ultra branchée londonienne Wallpaper, pour le chocolat noir à 80%; dont je suis addicte, mais aussi pour l’emballage visuellement équilibré tout comme leur chocolat l’est d’un point de vue gustatif. (Emballage qui finira sa vie dans mon carnet de voyage)

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Cette rencontre a renforcé mon envie de creuser ma connaissance, très légère, de la fabrication du chocolat. J’ai hâte d’aller au Vietnam et de pouvoir en savoir plus, prendre des photos et vous raconter tout cela. J’aime les ateliers de fabrication, voir un produit s’élaborer peu à peu.

Si en ce moment je suis en France pour les salons, je repars bientôt pour l’Inde. Nous espérons aller au Vietnam et ils nous ont: « quand vous serez au Vietnam, venez nous voir. »  On a échangé nos cartes de visite. Sûre que l’on viendra!

J’aime cet esprit d’entreprise, cette prise de risque, cette capacité à se réinventer et à partir vers d’autres chemins, cette créativité et le bon goût esthétique et gustatif qui se dégagent de cette marque de chocolat.

Vous voulez en savoir plus?

Où acheter le chocolat Marou en France?

Si vous croisez une tablette, laissez-vous tenter! Pour découvrir leur gamme clic ici

L’histoire